Huile essentielle par voie orale : bien l’utiliser

Huile essentielle par voie orale : bien l’utiliser

Huile essentielle à utiliser par voie orale.

La prise d’huile essentielle par voie orale assure une action rapide. Les actifs pénètrent les vaisseaux sanguins situés sous la langue, ou sont assimilés par l’intestin grêle. Toutefois, certaines d’entre elles ne peuvent être avalées, et celles qu’on peut prendre par voie orale nécessitent des précautions particulières. Alors, comment faire ? Suivez le guide.

Celles à ne pas prendre par voie orale

Certaines d’entre elles sont impropres à la prise orale, c’est le cas des essences suivantes :

  • Achillée de Ligurie
  • Achillée millefeuille
  • Amyris (ou santal des Indes)
  • Baie rose
  • Baume de Pérou
  • Baume de Tolu
  • Benjoin de Sumatra : la teinture mère est utilisée en pâtisserie, mais l’usage par voie orale de l’huile essentielle est à éviter
  • Bois de Siam
  • Bornéol
  • Bouleau blanc (Betula alba ou pendula)
  • Bouleau jaune (Betula alleghaniensis)
  • Bouleau noir (Betula nigra)
  • Bouleau rouge (Betula lenta)
  • Cabreuva
  • Cade
  • Camphrier
  • Cèdre d’Atlas
  • Chrysansthemum (ou grande camomille)
  • Citronnelle à myrcène (Cymbopogon citratus)
  • Citronnelle de Madagascar (Cymbopogon giganteus)
  • Eucalyptus mentholé (Eucalyptus dives piperitoniferum)
  • Eucalyptus staigeriana
  • Galbanum
  • Gattilier
  • Gaulthérie
  • Genévrier de Virginie (Juniperus virginiana)
  • Gingembre papillon (Hedychium coronarium)
  • Hélichryse faradifani (Helichrysum faradifani)
  • Hélichryse femelle (Helichrysum gymnocephalum)
  • Hysope à cinéole (Hyssopus aristatus) : usage oral possible, mais à éviter par précaution
  • Jasmin
  • Katrafay
  • Magnolia
  • Maninguette
  • Myrrhe : uniquement en bain de bouche, à ne pas avaler
  • Pin de Patagonie (Pinus ponderosa)
  • Pin maritime (Pinus pinaster)
  • Rhododendron
  • Romarin à camphre (Rosmarinus officinalis ct camphre)
  • Sapin baumier (Abies balsamea)
  • Térébenthine
  • Thym à paracymène (Thymus vulgaris ct paracymène)

Liste des huiles autorisées

Quelle huile essentielle peut être prise par voie orale ? Découvrez également les précautions nécessaires à prendre.

  • Ail
  • Ajowan
  • Aneth
  • Angélique
  • Huile essentielle d’Anis vert
  • Arbre à thé
  • Basilic (Ocimum basilicum ssp basilicum)
  • Basilic feuilles de laitue (Ocimum basilicum var. « feuilles de laitue »)
  • Basilic fin tropical (Ocimum basilicum var. minimum)
  • Basilic grand vert (Ocimum basilicum var. « grand vert » ct linalol)
  • Basilic sacré (Ocimum sanctum)
  • Bay de Saint-Thomas
  • Bergamote
  • Bergamote (ou monarde) : 7 jours maximum
  • Bois de Gaïac
  • Bois de Hô
  • Bois de rose : à prendre en dehors des repas
  • Buchu (ou bocco)
  • Cajeput
  • Camomille allemande (Matricaria recutita, Matricaria chamomilla)
  • Camomille romaine (Anthemis nobilis, Chamaemelum nobile)
  • Camomille sauvage (Ormenis mixta)
  • Cannelle: 5 jours maximum et sur conseil d’un thérapeute
  • Cardamome
  • Carotte
  • Carvi
  • Cataire
  • Cédrat
  • Céleri
  • Chanvre
  • Ciste
  • Citron
  • Citron vert
  • Citronnelle de Java (Cymbopogon winterianus)
  • Clémentine
  • Clou de girofle : 7 jours maximum et sur avis d’un thérapeute
  • Combava
  • Copahu
  • Coriandre: sur conseil d’un thérapeute
  • Criste marine : 7 jours maximum
  • Croton geayi : 3 jours
  • Cumin: 3 jours maximum, demander conseil à un pharmacien pour le dosage
  • Curcuma: sur conseil d’un pharmacien ou d’un médecin
  • Cyprès
  • Elémi
  • Encens
  • Epinette noire
  • Estragon
  • Eucalyptus à cryptone (Eucalyptus polybractea cryptonifera)
  • Eucalyptus citriodora
  • Eucalyptus globulus
  • Eucalyptus radiata
  • Eucalyptus smithii
  • Fenouil
  • Fragonia
  • Genévrier (Juniperus communis ) : 3 jours maximum, utiliser l’huile essentielle de baies, mais pas de rameaux
  • Géranium rosat
  • Gingembre (Zingiber officinalis)
  • Hélichryse italienne (Helichrysum italicum ssp. Serotinum) : 7 jours maximum et sur conseil d’un thérapeute
  • Hélichryse mâle (Helichrysum bracteiferum) : 5 jours maximum
  • Hysope couchée (Hyssopus officinalis var.) : 7 jours maximum
  • Inule odorante : sur conseil d’un thérapeute
  • Khella
  • Laurier noble
  • Lavande aspic (Lavandula latifolia spica)
  • Lavande fine (avandula angustifolia, Lavandula vera)
  • Lavandin super (Lavandula X burnatii)
  • Lédon du Groenland
  • Lemongrass : une prise de 1 à 2 gouttes par jour pour un effet calmant et 6 gouttes en 3 prises pour un effet tonifiant
  • Lentisque pistachier
  • Livèche
  • Malaleuca ericifolia
  • Mandarine
  • Manuka
  • Marjolaine (Origanum majorana)
  • Marjolaine sylvestre (Thymus mastichina)
  • Mélisse
  • Menthe bergamote (Mentha citrata)
  • Menthe poivrée (Mentha X piperita) : 7 jours maximum
  • Menthe sylvestre (Mentha longifolia) : 3 jours maximum
  • Menthe verte (Mentha spicata) : 3 jours maximum
  • Millepertuis : 7 jours maximum
  • Muna : uniquement sur conseil d’un thérapeute
  • Muscade: 3 jours maximum
  • Myrte (Myrtus communis)
  • Myrte citronné (Backhousia citriodora)
  • Nard de l’Himalaya
  • Néroli
  • Niaouli
  • Opoponax
  • Orange douce
  • Origan compact: uniquement sur le conseil d’un thérapeute
  • Palmarosa
  • Palo santo
  • Pamplemousse
  • Patchouli
  • Petit grain bigarade ou bigaradier : à prendre en dehors des repas
  • Pin des montagnes (Pinus pumilionis) : sur conseil d’un thérapeute
  • Pin Laricio (Pinus laricio)
  • Pin sylvestre (Pinus sylvestris)
  • Poivre noir
  • Pruche
  • Ravensare (Ravensara aromatica)
  • Ravintsara (Cinnamomum camphora)
  • Romarin à cinéole (Rosmarinus officinalis ct 1.8 cinéole)
  • Romarin à verbénone (Rosmarinus officinalis ct verbénone)
  • Rose de damas
  • Santal
  • Sapin de Sibérie (Abies siberica)
  • Sariette
  • Saro
  • Sauge sclarée : 7 jours maximum, à associer avec une plante phyto-progestagène (ex : gattilier, mélisse)
  • Serpolet : 7 jours maximum
  • Tanaise annuelle
  • Thym à bornéol (Thymus satureioides) : usage interne sur 7 jours au maximum
  • Thym à carvacrol (Thymus vulgaris ct carvacrol) : usage interne sur 7 jours maximum
  • Thym à cinéole (Thymus hyemalis ct 1.8 cinéole)
  • Thym à géraniol (Thymus vulgaris ct géraniol)
  • Thym à linalol (Thymus vulgaris ct linalol)
  • Thym à thujanol (Thymus vulgaris ct thujanol-4)
  • Thym à thymol (Thymus vulgaris ct thymol) : usage interne sur 7 jours maximum
  • Thym rouge (Thymus zygis ct thymol) : usage interne sur 7 jours au maximum
  • Verveine exotique ou Litsée citronnée (Litsea Cubeba)
  • Verveine odorante (Lippia citriodora)
  • Ylang ylang

Comment les avaler ?

Il ne faut jamais mettre en bouche ou avaler une huile essentielle pure. Par ailleurs, la prise d’huile essentielle par voie orale est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, ainsi qu’aux femmes enceintes et allaitantes, sauf sur avis d’un thérapeute.

Elle peut être ingérée dans le tube digestif, ou placée sous la langue pour une dispersion rapide au niveau des vaisseaux sanguins.

Pour profiter de la prise orale sans danger, on peut prendre l’huile essentielle à l’aide des supports suivants :

  • Le miel : le parfum et le goût facilitent son ingestion ;
  • Les huiles végétales (colza, olive, tournesol) : elles permettent de masquer son goût, surtout si celui-ci est très fort ;
  • Les comprimés neutres: adaptés à une prise sublinguale ou une ingestion par voie orale ;
  • Des aliments solides comme un morceau de mie de pain, un peu de chocolat ou un morceau de sucre, mais ce n’est pas toujours sain au niveau diététique.

Combien en prendre ?

Le dosage par voie orale dépend de chaque huile essentielle utilisée. Toutefois, en règle générale, il ne faut pas dépasser 2 gouttes par prise chez l’adulte. Selon les effets recherchés, on peut en prendre jusqu’à 3 ou 4 fois par jour au maximum.

Certaines d’entre elles contiennent des molécules potentiellement dangereuses. Elles peuvent être :

  • Hépatotoxiques (foie) à cause de la présence de phénols, eugénol, carvacrol ou thymol. C’est notamment le cas de celles à base de clou de girofle, thym, coriandre, cannelle, khella, origan, romarin, sarriette, muscade et ajowan.
  • Neurotoxiques (système nerveux) à cause des monoterpènes comme la cinéole, le camphre et la verbénone, ainsi que les cétones. Cette catégorie comprend celles contenant de l’aneth, du carvi, du cèdre, du curcuma, de la coriandre, de l’eucalyptus globulus, de la lavande, différentes menthes, différents chémotypes de romarin, de la tanaisie, du myrte citronné, de la muscade, du fenouil et de la sauge à feuilles de lavande.
  • Néphrotoxiques (reins)à cause des monoterpènes comme l’alpha-pinène. C’est le cas de celles provenant de pins, sapins, cyprès, genévrier, aneth et menthe poivrée.

Pour celles potentiellement toxiques, il convient de respecter scrupuleusement la posologie, et même de la réduire. Il faut également limiter la durée d’usage par voie orale de ce type d’huile essentielle, à quelques jours, pour éviter tout risque pour la santé. Il est conseillé de demander l’avis d’un thérapeute.

Les huiles 3D, une bonne option

Les huiles essentielles 3D sont :

  • Dynamisées : leurs propriétés sont potentialisées par des ions provenant de l’eau de mer ;
  • Diluées à 10% pour éviter tout effet irritant sur les muqueuses ;
  • Dispersées dans des liposomes végétaux pour optimiser leur assimilation.

Grâce à ce conditionnement particulier, elles sont à la fois efficaces et plus sûres, car moins agressives. Par ailleurs, elles peuvent être diluées dans de l’eau ou du jus de fruits, contrairement aux huiles essentielles ordinaires qui sont seulement solubles dans de l’huile végétale. On peut en trouver avec un seul composant, comme l’huile essentielle 3D tea tree ou l’huile essentielle 3D origan, ou bien une synergie visant des objectifs précis, comme celle antibactérienne ou antivirale.

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